• Nouvelles ornithologiques et autres de Quitteur

     

    Curieusement à la mi-juin, un vol de 9 cigognes est passé allant vers le sud. Est-ce l'annonce d'un hiver précoce ou la fuite devant les intempéries alsaciennes?

    "Aux Sables", Espace Naturel Comtois a encore lutté contre les robiniers appelés couramment acacias avec un engin de 300CV. La place est nette. L'ex pelouse sèche est arrachée. Espérons que l'argent public ne sera pas  investi sur ce site qui recouvre les anciens lieux-dits aux noms évocateurs : "Pisse-Loup", Aux Erenées sur les Noues Jean, "sur le Grand Creu". Les fonds ne proviennent pas de la commune contrairement à ceux qui ont financé l'achat des taillis pour raisons "patrimoniales " au lieu-dit  "aux gros prés sur les Essarins."

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'habitat de la gagée  des prés, fleur emblématique de la pelouse sèche, risque d'être modifié car les chasseurs n'ont pas semé de maïs. Le guêpier d’Europe fait des nids dans la butte  où jadis il cohabitait avec l'hirondelle des rivages. La huppe fasciée, merveilleux oiseau migrateur, impossible à photographier, se promène parfois sur ce site.

    Au lieu-dit " champs de Piqueney", le cochevis huppé a déserté : il  avait trouvé refuge sur l' accotement du chemin mais celui-ci a été rasé par un engin, il a disparu aujourd'hui avec l'alouette lulu. Il n'y a presque plus d'oiseaux. D'année en année, ils disparaissent, c'est une catastrophe! On ne voit pratiquement plus d'hirondelles  des cheminées qui volaient au-dessus des céréales pour gober les insectes.Au village, survivent les hirondelles des fenêtres, relayées le soir par un mammifère volant: la chauve souris. La chouette, elle aussi,  a disparu et au dessus de la mare des" Fouriots" on ne voit plus le vol heurté des chauves-souris. Parfois, en lisière de bois, on peut apercevoir,avec de la chance, la tourterelle des bois dont la cousine des villages, la tourterelle turque est de moins en moins nombreuse.

    Le dernier essaim a quitté sa ruche  d'origine pour se poser sur un piquet et rentrer dans une ruchette qu'il a abandonnée dans l'heure suivante.

     

                                                                                              

     

     

     

    Le crapaud  se cache dans le potager pour s'abriter du soleil . Les sangliers commencent à se régaler du triticale, première céréale mure, en piétinant et abimant la récolte.

    Voilà quelques images du temps qui passe.....