• Élections et verbatim

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    Avec le printemps, voici revenues les élections municipales. C'est probablement l'évènement le plus important dans la vie citoyenne locale. Pour le clos de Beaujeu, après un mandat charnière, il s'agit de préparer l'avenir en tenant compte des évolutions du monde.

    candidature Beaujeu

    Mot d'ordre travail !

    Pour mémoire : Élections 2014

     

    Ce fut la dernière fois que le bureau de Quitteur fonctionna bien qu'avec la liste de tous les candidats du Clos. On remarque le score des extrêmes en bleu le plus haut en rouge M. Para , ceci témoignait sans doute déja d'un malaise. Rien a changé sur la vingtaine de réalisations du conseil sortant il n'y en a que deux qui concernent Quitteur : le changement des ampoules de l'éclairage public et l'installation de deux bornes à incendie.

    Résultats 15/03/2020

    source : France Bleu

     

    Toute la liste est élue . M. Berthet a obtenu 341 voix

     

    Beaucoup de sortants,11 sur 15, ne se sont pas présentés à nouveau. C'est un fort taux de renouvellement. C'est compréhensible pour des conseillers municipaux qui siègent sans trop participer aux décisions. L'exécutif décide de presque tout , l'expression est souvent rare parfois rabrouée. De plus la formation est inexistante, ou presque, et peu sont ceux qui comprennent le fonctionnement de la comptabilité publique: budget de fonctionnement, d'investissement, tableaux complémentaires, compte administratif ...C'est fastidieux.

    Les conseillers siègent bénévolement et ont grand mérite à valider les propositions de l’exécutif : Maire et Adjoints. Certains se lassent des conseils qui trainent en longueur . Dans tous les cas ils méritent des remerciements.

     

    Spanc . Amortir les conséquences.

      En même temps il faut assumer les erreurs du passé comme cette bombe à retardement que fut le choix du SPANC ( Service Public de l'Assainissement Non Collectif), acronyme  pompeux pour un couteux service de contrôle aujourd'hui de la compétence de la CC4R. La somme des coûts des installations individuelles sera supérieure à ce qu'aurait été la transformation des réseaux unitaires en réseaux séparatifs. Certaines communautés de communes l'ont bien compris et se sont orientées vers le séparatif complet. Le choix qui fut fait après 2 ans d'études très couteuses fut celui de la facilité. Avant que ne soient équipées toutes les maisons, les exutoires continueront encore longtemps à déverser leurs eaux nauséabondes. En attendant ne faudrait-il pas étudier la création d'un réseau séparatif général et pas seulement à Quitteur. En effet, malheureusement, certaines installations modernes du SPANC posent déja des problèmes surtout celles qui ont un système d'épandage qui se bouche. D'autre part, certaines maisons le long des rues, n'ont pas la place d’implanter des systèmes individuels. A l'époque l'assainissement était de la compétence de la commune, la position  du maire y fut déterminante. L'assistance de la com.com des quatre rivières serait utile pour l'animation de regroupement par grappes comme cela existe par centaines  aux Pays Bas.

     

     

     

     

     

     

    Dans le chapitre des remarques et des possibilités de progrès, on peut aussi classer dans le même ordre l'architecture du nouvel ensemble poste mairie.

     

     

     

     

     

     

    Revoir la signalétique semble ici nécessaire pour redonner à la mairie sa place.

    Des travaux douteux,engagés à l’époque furent faits pour conduire les eaux de la Raye du bief à la Saône. Ils semblent  inefficaces au point qu'il a fallu faire un barrage sur le fossé des eaux blanches ce qui a conduit à un relèvement du niveau en amont ! Le budget eut été mieux employé à nettoyer le cavalier du canal encombré par des embâcles de dépôts, de débris, d'arbres couchés et d'amas divers. Les eaux de la prairie de Quitteur stagnent tel un lac intérieur.

    dix jours après les pluies

     

     

     

     

     

    L'abandon de la voirie forestière sur quelques 600 ha de la forêt privée empêche l'exploitation normale. C'est pourtant  bien la mission de la représentation communale de gérer les accessibilités communes.  1282 parcelles sont inscrites dans près de 300 comptes de propriété qui regroupent plusieurs centaines de propriétaires indivis. Certains n'existent plus . Des parcelles abandonnées sont sans maitres ; nombreuses sont les communes qui les incorporent à leur patrimoine après une procédure ad hoc et qui les revendent . Au moins sont-elles gérées et  ne produisent plus de gaz à effet de serre par pourriture.

     

     

     

     

     

     

     

    Il importe pour le futur de s'engager sur les thèmes actuels. Si la plupart des élus sont assidus aux conseils et font bien leur travail, les choix des engagements sont cependant déterminants pour l'avenir. Les obligations de réduire drastiquement l'utilisation des énergies fossiles impliqueront des choix hardis : pour Beaujeu, par exemple, l'exploitation de la ressource forestière abondante et locale, l’installation de panneaux  solaires, des économies dans les bâtiments sont autant de voies à développer.

    Dans ce domaine, évidemment, se posera la question de la desserte forestière. la forêt devient le domaine des sangliers et des cervidés. Trop nombreux ils font des dégâts aux cultures et  abroutissent les plants forestiers.

    Ce fut une erreur de planter en rangs serrés, une seule espèce aux bois Perrin. Souhaitons que les plants installés aujourd'hui dans cette zone n'aiguiseront pas l'appétit des cervidés et des chevreuils.

    La commune vient de faire de couteux achats de taillis au lieu dit gros prés sur les essarins. Elle est presque ainsi dans l'obligation d'acheter tout ce qui se trouve entre cet achat et les bois Perrin. Il faudra mettre tout cela en valeur : créer des chemins aménagés  et planter . Obligatoirement cela pèsera sur les finances de la commune ; des arbitrages seront à faire soit en augmentant les impôts soit en réduisant les projets.

    Du bon:

    Les allées du cimetière ont été goudronnées. la fibre arrive, un kiosque de service numérique serait aussi le bienvenu .

    Bonne initiative aussi le projet , avec la com com des quatre rivières, de micro crèche à Beaujeu.

     

     

     

                                                         

                                                                                    la fibre est dessous.                                                                                                                          

    Quelques soient les élus, nous leur souhaitons une bonne réussite pour l'avenir du Clos.

     


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    Bientôt le printemps 

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    et le printemps reviendra sur le Creux Larron.


  • Bestiaire  d'automne 2019

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    Bientôt l'hiver va arriver avec les gels et la neige. Le ciel est triste et gris, les brumes sont là.

     

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    Près du village, voici maintenant les cerfs qui s'enfuient après avoir volé les pommes. Ils ont été introduits dans les années 60, importés des forêts présidentielles et se sont multipliés. Ils occasionnent de gros dégâts  dans les forêts, les vergers et les cultures. Le temps où les seigneurs soulageaient les paysans en venant à leur demande chasser les cerfs à cours est bien loin ! En quête de nourriture, ils sont à quelques centaines de mètres des villages. La biche  est surprise la nuit à tailler la vigne en mangeant les meilleures feuilles.

     

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    Les sangliers rôdent toujours en harde, eux aussi, en quête de nourriture en plaine car il n'y a pas eu de glands ni de faînes à cause d'une journée de gel au printemps puis de la canicule.

    Les chevreuils moins nombreux sont encore là, ils sentent sur le piquet les odeurs des autres animaux. Le renard atteint de gale sarcoptique perd ses poils, est triste à voir en traversant le champ de colza en courant.

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    Comme dans une fable de la Fontaine: le blaireau, la buse et l'écureuil....

     

     

    Bientôt viendra le solstice d'hiver avec ses vents, ses pluies et ses tempêtes, puis Noël qui illuminera les longues nuits d'hiver.

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     A la fin du crépuscule le soleil, comme dans un dernier effort, semble écarter les sombres obscurités en signe d'adieu mais aussi de promesses de retour.

     

     

     

     

     

     

     

     


  • Impressions d'automne

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    abeilles assoifféesdouglas des sablesLa canicule fut si forte que les ruisseaux, les flaques, les mares séchèrent, même la rosée fut peu abondante et les abeilles durent boire directement au goulot de la fontaine de Beaujeu.

    Les douglas des sables de Quitteur fragilisés par la sécheresse furent aussi attaqués par les scolytes et sont  morts ou dépérissants.

    Voici venir  les petits matins frais, les frimas, les brumes sur la Saône, les pluies et bientôt la neige.

    Les cours d'eau et les nappes phréatiques sont à regarnir.

     

     

     

     

     

     

    En attendant, la nature est généreuse: les champignons, dans une terre chaude et humide, poussent, ici le rosé des prés, agaricus campestris. Les pommiers, si les fleurs de printemps n'ont pas gelé, donnent des pommes, malheureusement souvent véreuses. Imperturbables, les néfliers attendent les premiers gels pour prodiguer leurs fruits blets. Le châtaignier, semé il y a 3 ans par les corneilles, rongé par les souris, a fini de se développer et donnera ses fruits l'an prochain.

    Pour se mettre à l'unisson de la fête, l'églantier offre ses cynorhodons mais attention aux épines!

     

     

     

     

    les sangliers ou le blaireau ont croqué les noix.

     

     

     Les oiseaux migrateurs descendent à tire d'aile vers le Sud. Innombrables, les passereaux passent en vol saccadé; les pigeons d'ici ou les palombes de là-bas volent en groupes immenses, parfois de plusieurs milliers d'individus . Ils reviendront aux temps chauds.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dans les Vosges saônoises,partout des taches d'épicéas bostrychés marquent le paysage. A Quitteur, Madame le Maire a fait couper l'épicéa de la place de la Liberté. Dans nos forêts,les hêtres sont aussi malades. Mais la tour tutélaire veille sur le clos.

     

     


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    L'arbre de la liberté.

     

    l'arbre de la liberté.

    A l'occasion du bicentenaire de la révolution de 1789, le maire de Quitteur, M. Alain Maguet plantait en 1989 un épicéa " Picea Abies", à quelques mètres du monument aux morts. Dans un récipient en verre, hermétiquement fermé fut déposé un document mentionnant l'évènement et revêtu des signatures de tous les habitants de Quitteur. Ainsi fut observé le décret de la convention nationale du 3 pluviôse An II demandant qu'un arbre de la liberté mort ou disparu  soit remplacé. Ce décret a été confirmé par un arrêté du 29 fructidor An IV. Conformément à l'arrêté  du directoire exécutif du 26 pluviôse An VI, une fête fut  célébrée à la suite de la plantation de cet épicéa. Cette fête animée par de nombreuses scènettes fut organisée par l'association des amis de Quitteur et attira beaucoup de monde.  Hélas, cet arbre, cet épicéa, est très sensible à l'attaque d'un scolyte,petit coléoptère, qui dévore la partie vivante sous l'écorce , le cambium, où passent les sèves montantes et descendantes. Aggravé par les canicules, ce phénomène conduit au dépérissement complet de l'arbre.Ce scolyte ravageur de l’épicéa porte le nom de bostryche typographe - Ips Typographus -. Selon d'autres sources, cet épicéa aurait pris le relais en attendant qu'un nouvel érable soit planté à l'automne, le premier n'ayant pas pris racine. L'histoire retiendra que symboliquement c'est l'érable qui sera l'arbre de la liberté.

     

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    l'arbre de la liberté.

    l'arbre de la liberté.

     

    à gauche, trois scolytes adultes au milieu des déjections de leurs larves et prêts à s'envoler..

     

     

     

    à droite, leurs effets sur les épicéas de la Maladière comme sur tous les épicéas de Quitteur et d'ailleurs.

     

     

     

     

     

    l'arbre de la liberté.

     

    Notons qu'en Haute Saône, surtout dans les Vosges Saônoises au nord , il y a près de 3 millions de m3 de ces épicéas que certains appellent sapins, nom qui devrait être réservé au sapin pectiné "Abies Alba" ou sapin noir des Vosges.   Celui-ci épargné par le scolyte subit malgré tout,un stress hydrique et peut être atteint. L'insecte de quelques millimètres de long vit dans un état larvaire puis devient insecte parfait avant de décoller pour aller attaquer d'autres arbres et laisser  leur ancien hôte tel un squelette au branches sèches sans aiguilles. Cet arbre mort va être abattu sous la diligence de Madame le Maire.

    Après la disparition de l'orme et bientôt celle du frêne, 1,3 millions de M3 dans notre département et très présent dans le clos de Beaujeu, voici un autre arbre qui  s'efface de notre paysage.

    Cet arbre sera t'il remplacé comme cela se faisait dans la tradition par un chêne, un tilleul  ou un peuplier? Sinon disparaitra  le symbole de la tradition républicaine et de la cohésion nationale , l'arbre de la liberté , qu'il représente.