-
En attendant qu'elles reviennent
Bonne année
et comme petites étrennes une évocation de l'histoire de Beaujeu:
cliquez sur ce lien ,touche droite et sélectionnez ouvrir dans une nouvelle fenêtre:
et en plus:
Quitteur années 40 cliquez sur l'image.
-
La roue tourne et le changement se profile
cliquez sur les images pour les agrandir
Enfin le conseil municipal s'intéresse au chauffage au bois ! Peut-être bientôt une chaufferie collective , à bois, dans le clos de Beaujeu.
L'ancienne municipalité en avait rejeté l'idée et même l'étude gratuite d’opportunité .Dommage car à cette époque le prix des énergies fossiles était au plus haut.Heureusement des blocages se défont, la roue tourne et l'idée revient. Il y a près de 1000 chaufferies en Bourgogne- Franche-Comté. La forêt de Beaujeu peut très largement fournir les plaquettes nécessaires . Un peu moins de bois pourrira alors dans nos forêts dont plus de cent hectares sont abandonnés et en état de forêts de conservation qui ne coûtent rien à la collectivité nationale.Il y a de la ressource 700 000 t par an en Haute Saône sans toucher au capital. Que deviendront tous ces frênes qui tombent partout malades de Chalarose. Avec retard Le clos de Beaujeu s'inscrira dans la gestion durable.
Ceci nous amènera à rafraichir dans la prochaine mise à jour un texte de fiction à l’horizon 2018 en forme de prédiction écrit et publié dans ce site en août 2009 .
En attendant Quitteur se réveille sous une légère neige de froide journée de fin d'automne
Là bas ,au fond des bois,
la tronçonneuse est silencieuse, adieu l'ami.
-
Cliquez sur les images pour les agrandirA gauche le monument de Quitteur à droite en bas cérémonie à Beaujeu
Joueurs de rugby dans l'assistance à Quitteur
Les cimetières, comme les arbres, se parent de couleurs comme pour repousser la mélancolie des jours à venir.
L'érable flamboie.
"Mes arbres sont en or, ce soir de fin novembre,
En corail, en topaze, en ocre, en ambre.
Mais l'or domine à leurs rameaux glorifiés,
A qui fera plus d'or ils se sont déifiés." ...Jean Rameau
La lisière de l'endroit où jadis se fabriquait la chaux, sur la côte de Quitteur, maintient encore le vert de l'été. Bientôt ne resteront que les ramures sans feuilles. Un sanglier rôde dans la nuit dans les blés récemment semés.
Puis la lune monte sur la plaine et se reflète dans la Laie, l'ancien bras de la Saône.
Le lendemain à l'aube le renard cherche de quoi manger pour faire ses provisions d'hiver.
-
Fin de canicule et de sécheresse, voilà les crocus...
Cliquez sur les photos pour les agrandir
Colchiques dans les prés, c'est presque la fin de l'été.
Malgré la sécheresse des prairies, le crocus est prêt à annoncer l'automne. Les ruisseaux sont à sec sauf le ruisseau des Eaux Blanches qui conduit toujours de l'eau en aval du barrage de Rigny. Ce ruisseau-fossé coule encore bien qu'une partie de ses eaux lui ait été empruntée pour alimenter le fossé de La Ray du bief à sec en cette fin du mois d’août. Ce fossé dit des Eaux Blanches avait été fait dans les années soixante pour assainir la prairie basse mais avec son débit aujourd'hui réduit par les curieux travaux de la Ray du Bief petit à petit il s'envasera. La grande salicaire violette et le myosotis d'eau égaient son parcours.
Et ce fut la fin de la canicule, avant les orages et les pluies attendus pour arroser les semences et regarnir les prés où l'herbe y ressemble à celle du Sahel . Les fossés de la prairie sont à sec, les sangliers s'y baugeaient et les poissons avaient péri.
C'est la fin de l'été. Les crocus sont déjà en fleur et les mares sont à sec.
Et dans la nuit du 30 au 31 août de fortes pluies
tombèrent...
Dans leur départ vers l’Afrique les cigognes se sont restaurées et reposées aux "errénés sur les noues jean"
contribution photographique T B
-
Pour ceux qui peuvent Bonnes vacances et bon courage pour les autreset merci à Eric pour la technicité.
Alerte infos pour les intéressés par les sables Alerte infos pour les intéressés par les sables Alerte infos
pour voir aussi le corps de l'article passez par accueil; cliquez sur les images pour les agrandir
De grosses machines sont venues dans les sables pour dépresser les résineux et supprimer les acacias ainsi nommés ici mais dont le vrai nom est celui de robinier du nom de Mr Robin qui l'introduit en France. Ces grosses machines enlevèrent, dans un travail très bien fait, conseillé par l'ONF,un arbre sur deux ,la lumière est revenue.
Il semble que les acacias aient été tous retirés tiges et racines.Les sables sont transfigurés et comme cultivés pour recevoir une nouvelle pelouse sèche.
Évidemment ni Espace Naturel Comtois ni les archéologues ne peuvent être tenus responsables de la présence de ces arbres: les résineux avaient été plantés comme compensation maladroite par l'ancien exploitant de la carrière qui a retiré la couche de sable .La limite de la parcelle exploitée en carrière de sable est maintenant en forme de falaise identique à celles du passé. L'hirondelle des rivages va revenir!
Quant aux acacias que personne n'a plantés, ils se sont développés probablement par graines, venant des grands acacias à l'origine inconnue sur les espaces découverts par les archéologues. Ceux-ci mirent à jour une magnifique urne pleine de glands; à la surface quelques tessons de céramique témoignent d'un occupation il y a quatre à Cinq mille ans
Partant de racines enfouies, surgiront sans doute de nouveaux plants malgré un travail de défonçage bien mené par une entreprise très compétente..Voyez son travail et les tas de bois sur le chemin: résineux, houppiers et acacias.
Le sud de la parcelle est à nu, rappelant partiellement les paysages d'autrefois. La faune est venue visiter: les lièvres ont traversé, la huppe fasciée est venue picorer, un chevreuil est passé en bordure et la renarde, obstinément, a cherché sa tanière.Les insectes ,les petits rongeurs, les plantes... vont suivre
Espérons que ces travaux de ce gros chantier permettront la remise en état du site qui tout doucement a été colonisé par les robiniers et par les ronces et que perdurera le résultat.