• † 8 mai 2024

     

    A l’occasion du 8 mai 2024, le monument aux morts de l’ex-commune de Quitteur a été nettoyé en même temps que le monument érigé dans l’ex-mairie côté rue de l’ex-école de Quitteur.

     

                     l'ancien édifice : lavoir, abreuvoir

                      et fontaine au centre du village

     


     

     

    vers 1950                              2018

                       vers 1928

     

     

    Les anciens se souviennent que leurs parents leur avaient dit que la croix était située au centre du village à l’actuel croisement de l'ex rue du Ratelot et de la grande rue qui va de Beaujeu à Autet.


    Elle fut déplacée pour laisser place à un abreuvoir à animaux, lavoir et fontaine. Ce bel édifice y fut installé mais son système d’approvisionnement à godets, à la Vaucanson, était fragile et ne permettait pas de tirer efficacement l’eau du puits. Cet édifice fut remplacé par une auge de plusieurs mètres de long pour abreuver les animaux qui rentraient des pâquis. A l’époque, la croix, elle même, était ronde mais elle fut cassée et remplacée par une croix de mission datée de 1836. Sur la pierre du socle il est écrit: le 3 (ou 5) de May 1337 (ou 1557) les hbts (habitants) ont fait faire ceste †.

    Dans cette cour d’école les élèves partageaient avec 2 marronniers cet espace exigu pour les récréations. Il y a eu très peu de bosses malgré les jeux vifs des enfants.

    Nombreux étaient les passants qui s’interrogeaient sur les 2 dates si éloignées l’une de l’autre mais proches sur le monument.
    Au temps des épidémies de peste, ceux qui étaient atteints étaient exclus de la communauté et parqués à la Maladière où personne ne devait aller sous peine de mort. C’est le grand parc à droite du chemin qui monte au lieudit la cote Jeannot.
    La cour est  fermée aujourd'hui ; elle est interdite aux visiteurs mais l’ancien socle témoigne encore de la frayeur des habitants à l’égard de la peste. Le choléra, lui évoqué par l’année 1836 était moins dangereux car à cette époque les cognassiers offrirent des fruits, médicaments contre le choléra. Il y avait,encore, à Quitteur, il y a une cinquantaine d'années, une douzaine de cognassiers, il n'en reste que 2 aujourd’hui.

    Petit à petit les mousses et les lichens érodent la très vieille inscription datée qui rappelle les durs épisodes de la vie des habitants face aux maladies et en même temps leur esprit et leurs croyances.

    Bientôt avec les moyens modernes de la réalité virtuelle, les techniques épargneront de l'usure du temps ces vestiges qui témoignent du passé que nos prédécesseurs ont gravés dans la pierre.

    Grâce à leur opiniâtreté, leur courage et leur foi ils ont résisté et nous sommes là.

     

    8 mai 20248 mai 2024    8 mai 2024

         Au monument le 08 05 2024



     

     

      Comme le monument la croix fut nettoyée

     

     Voila le printemps le pommier tardif  Belle fille de Salin est en fleurs


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    Quelques éléments sur les quinze dernières années

        agrandir les photos en cliquant dessus

     

    Les dernières mises à jour mensuelles du site ont été faites il y a presque 14 ans !

     

              Le site a évolué ensuite vers des contenus plus divers que ceux qui marquèrent  sa création. Les éditoriaux étaient  alors en relation avec la vie publique et les évènements locaux d’actualité. La trace en est restée dans les archives du site.

    Voici une fiction écrite en 2008 pour 10 ans pour le clos de Beaujeu. Elle s'étend pour le futur de l'époque jusqu'en 2018  :

     

             L’année 2009 avait été marquée par le début de la crise économique déclenchée par les faillites de banques américaines et par l’émergence du concept de gestion durable. Dans l’esprit des précédents éditoriaux, nous laisserons de côté les évènements nationaux et internationaux de ces 10 dernières années, même si ceux-ci eurent de très importantes répercussions dans le clos de Beaujeu. Les épidémies, la crise, la tension internationale  sont  de lointains souvenirs mais ont laissé des traces.

     

             Cependant, on vit, sur le clos de Beaujeu, des évolutions.  La première fut enfin la réalisation du système de traitement des eaux usées. Après des difficultés de mise en marche du jardin d’épuration, il fut décidé, après que fut constaté que les systèmes d’épandage préconisés par les SPANC se soient révélés insuffisants et sujets à  colmatage, de connecter Quitteur, ce qui avait été promis il y a plus de  20 ans. Les trop-pleins, à Quitteur, furent déversés dans un bassin d’eau libre de réhabilitation du Grand Creu qui fait maintenant la joie des promeneurs, des ornithologues et des chasseurs.

     

             Des haies reconstituées dans les grandes étendues agricoles  du plateau arrêtèrent l’érosion et permirent, grâce à une biodiversité rééquilibrée, la diminution des produits de traitement agricole et le retour des oiseaux.

     

             La forêt judicieusement exploitée, mieux desservie par des chemins, permit la création de dizaines d’emplois locaux. Le développement de biocarburants de la deuxième génération ainsi que les projets locaux de cogénération furent les éléments déclencheurs. La commune transforma ses systèmes de  chauffage en utilisant sa propre ressource de combustible. Des partenaires se connectèrent à un petit réseau de production de chaleur. Les économies réalisées participèrent au financement des projets, en même temps que les appartements gérés difficilement changeaient de propriétaires, ce qui soulageait l’endettement et les frais de fonctionnement de la commune.

     

             Le tourisme le long de la Saône apportait de nouvelles ressources au clos de Beaujeu. A Quitteur, était créé un café restaurant hôtel où aimaient  s’arrêter les visiteurs intéressés aussi par le petit musée libre qui exposait quelques  vestiges de l’époque du bronze "le site des sables", réaménagé, retenait l’attention de visiteurs passionnés. 

           Le tracé du grand canal, prévu dans les années 60, était revenu d’actualité et allait permettre la liaison Rhin-Rhône-Seine .Les propriétaires de la ferme d’Etaule envisageaient de reprendre le projet d’une écocimenterie.

     

             La RGPP, Révision Générale  des Politiques Publiques, www.rgpp.modernisation.gouv.fr/, avait entraîné une diminution des pouvoirs des communes mais une plus grande efficacité et un développement des communautés de communes . Un édifice fonctionnel abritait les services de la nouvelle structure agrandie.

     

             Le captage d’eau partagé avec Mercey en forêt de Bellevaivre  avait été agrandi et l’eau pure circulait dans les conduites qui avaient été entièrement renouvelées, obstruées qu’elles étaient par des dépôts calcaires et rongées par leur usure.

     

             La population avait augmenté : un plan local d’urbanisme diligenté par la communauté de communes avait été remanié 2 fois et le clos de Beaujeu s’y intégrait harmonieusement.

     

             Des lampadaires à  énergie solaire et éolienne éclairaient les rues et injectaient même leur énergie excédentaire dans le réseau d’ ERDF.

     

             Un centre scolaire avait permis de diminuer la pénibilité des transports des enfants et de regrouper d’efficaces moyens pédagogiques.

     

             On parlait de réhabiliter le tram dont malheureusement beaucoup de tronçons étaient retournés au domaine privé !

     

             Malgré les formidables changements qui secouèrent la planète  et dont les conséquences se firent aussi sentir sur le finage pendant ces  quelques 10 années, Quitteur, Saint-Vallier, Pierrejux et Beaujeu avaient évolué et s’étaient adaptés à un monde secoué de soubresauts incertains.

     

             La forêt de Bellevaivre, dans son immense indifférence, continuait à fournir son bois, ses champignons et le plaisir de s’y  promener.

     

    dernière invitation sur le sujet

     

    Le texte publié en 2009 était une fiction pour les 10 années qui allaient venir. Certaines prédictions se sont avérées justes. Cependant, la réalité s'est écartée de ce qu'avait projeté la fiction à l'époque. Le point le plus important est sans doute l'abandon des terres successivement propriété des Ciments Français puis d'Italcimenti puis de Calcia. Finalement les terrains ont été vendus par la SAFER, ainsi le CO2, gaz à effet de serre, qui aurait été produit, fut-il exporté au Maroc ! Ainsi s'en est allé le rêve du grand canal qui devait passer par le clos. Est-ce un bien ou un mal ? Pour la planète c'est indifférent, il semblerait que le nouvel acquéreur, la commune, voudrait en faire une zone à vocation durable.

    Une anticipation s'est relevée juste: c'est celle qui concernait la création de bassins filtrants pour le traitement des eaux à Beaujeu malgré les critiques de certains, cependant pas de collecte pour Quitteur sauf le SPANC " Service Public  de l'Assainissement Non Collectif " , hypocrite acronyme, pour un concept d'abandon de responsabilité par la collectivité .

    Le captage visionnaire des eaux potables en association avec Mercey est resté dans le domaine de l'imaginaire, comme le musée local qui aurait pu accueillir les souvenirs antiques  qui sont stockés aujourd'hui à Besançon.  Le bâtiment de la Direction Régionale des Affaires culturelles de Quitteur va être mis en vente.

     

    Positif aussi :sous l'impulsion de la CC4R, ( communauté de communes des 4 rivières), le tourisme se développe par l'attraction de la Saône. Sous son impulsion,la voie Francinea de Canterberry à Rome par Champlitte se développe avec la voie  cyclable, de la Méditerranée à la mer du nord.

    Malheureusement, depuis l'ancien chemin de halage transformé en piste cyclable, les arbres cachent maintenant la voie d'eau. Il y a quelques décennies, les bords étaient fauchés à la main pour permettre aux bateaux d'être tractés ou halés par des animaux ou parfois par l'homme.

                                       N'oubliez ps de cliquer sur les images pour les agrandir.

                                                       péniche juste avant le pont de Quitteur

     

    La plage d'Autet se développe: un restaurant y a été ouvert et des animations musicales en été y sont données .

    A Beaujeu, un bar-restaurant a été ouvert à nouveau à côté de l'ex mairie-lavoir qui n'est plus pavoisée ; dans certains pays, tous les édifices publics portent le drapeau national.

     

                                                                     

    Dans la forêt de Bellevaivre, forte d'environ 600 ha de forêt privée il y a environ 1500 parcelles pour près de 300 comptes de propriété souvent en indivision . Certaines parcelles sont exploitées mais très peu de parcelles privées sont replantées car elles sont trop étroites pour permettre des plantations. Petit à petit, les acacias s'y développent naturellement. La forêt publique bénéficiant de son statut et de ses aides est bien entretenue. Malheureusement une épidémie "chalara fraxinea" fait disparaitre presque tous les frênes sur tout le finage. Les propriétaires, la commune ainsi que des privés ont exploité ces bois, surtout le long de la route qui va de Saint-Vallier à Corneux. Certains esprits chagrins se sont offusqués de ces coupes à blanc sans avoir vu que ces propriétaires avait déjà replanté.

    .

    Dans le domaine forestier, il est à noter aussi que quelques hectares à Quitteur ont été mis en conservation sur la Côte qui va aux vieilles Saônes. Il n'y aura pas d'exploitation et la forêt s'y organisera en forêt primaire.

     

    L'animation par l'association Bouj'Beaujeu avec le traditionnel vide-grenier et des manifestations de circonstances animent la vie du Clos. Lors de la journée du patrimoine un hommage particulier a été rendu à M. Charles Gallet auteur de "Beaujeu dans 20 siècles d'histoire" et d'autre livres sur le clos ainsi qu'une pièce de théâtre et de poèmes. Cet écrivain paysan qui fut maire a marqué son époque pour le Clos de Beaujeu.

     

                                                       

     

    La commune a renouvelé les canalisations d'eau qui avaient plusieurs décennies d'âge (1960), elles étaient fatiguées et épuisées par les fuites.

    Des ralentisseurs  freinent les zones sensibles pour protéger les arrêts des bus. A la suite de tous ces travaux, la traversée de Quitteur a été entièrement goudronnée à nouveau. Le plan de relance été utilisé pour clore une parcelle aux sables, propriété d'Espaces Naturels Comtois.

     

    Après des mois de sécheresse, avec l'automne les pluies sont arrivées et la Saône sous un ciel froid humide gris et triste a débordé

     

    Les fermes se sont développées, de nouveaux bâtiments construits. Une nouvelle méthode de conservation a remplacé les bottes de foin sec par des sortes de minis silos en forme d’œuf. Des cultivateurs en colère ont renversé les pancartes aux entrées de village en signe de mécontentement à propos des réglements sans cesse plus contraignants, des retards de paiements des  subventions de la PAC et autres désagréments telles les contraintes environnementales de plus en plus fortes.

    A travers ses joies et ses peines, le village continue de vivre dans un monde de plus en plus mécanisé loin de la vie rurale d'avant la guerre de 14.

     

     

     

     

     

    Fin du déménagement de la Drac

     

     

                                                  11 nov 2023

     

     

     

     

     

    Pour les anciens, pour plonger dans l'ambiance des années 1930-1960 avant la modernisation agricole, regardez ça :

    https://youtu.be/MmPrI_DliRU?si=jwZVQFUFjT9h68ft

     Bonnes fêtes

     


  •    Petite reprise du site www.quitteur.net

     

     

    Ce sont des internautes qui ont demandé des nouvelles du clos de Beaujeu ; éloignés de leur source, ils aimeraient recevoir des nouvelles de Quitteur et plus généralement du clos de Beaujeu.

    Bientôt sur www.quitteur.net vous trouverez un rappel d'une fiction écrite en 2008 pour 2018 : ce qui aurait pu se passer si les orientations prises  avaient été différentes.

    Puis,dans un article suivant ce sera l'évocation des 10 dernières années.

    En attendant, vous pouvez consulter les archives du site : www.quitteur.net. L'ancien site www.quitteur.net sera, pour les nostalgiques, republié.

     

    vers 1930


  • le Tram ou Tacot à Quitteur

    Plusieurs personnes,dont celles de la diaspora, ont regretté  de ne plus avoir d'informations, de nouvelles de Quitteur où ils ont vécu eux ou leurs parents ou encore y ont des amis et ont aimé ce village . Parfois ils envoient des documents dont récemment  une carte postale du tram sur le pont de Quitteur reprise dans le livre qui traite de la ligne Gray- Jussey. Quitteur était une halte de cette ligne. Il nous a paru intéressant de faire un rappel de l'époque du ferroviaire à Quitteur. Les articles sauf exception ne traiteront plus l’actualité mais plus des évocations ou des faits marquants.

    En étant pompeux on dirait aujourd'hui que Quitteur fut  un nœud multimodal : chemin de fer, port au lieu-dit le petit port ou s’arrêtaient les bateaux et évidemment la route de Gray à Lure formaient ce carrefour des transports. Seule reste la route, aujourd'hui les péniches ont été remplacées par des bateaux de plaisance.

     

     

    la rame arrive sur la commune de  Quitteur

     

    Cliquez sur les photos pour les agrandir

    L'édition de Haute Saône et de Franche-Comté publie de remarquables ouvrages sur les chemins de fer vicinaux appelés tramway,trams ou encore tacots.

    Gérard Delaitre et Pascal Magnin ont regroupé de nombreux documents sur la ligne Gray - Jussey. On y trouve une page consacrée au tacot à Quitteur.

    Aujourd'hui, il reste sur la commune, 2 témoignages de ce formidable développement  que fut, au début de la deuxième décennie du vingtième siècle, la construction de ces chemins de fer départementaux.

    Le rayonnement de ce nouveau moyen de locomotion fut l'égal de celui du TGV . Une halte encore existante aujourd'hui servait d'abri aux voyageurs qui allaient à Gray puis, par des connexions avec les chenins de fer nationaux, partaient partout en France. Cette ligne permit des échanges directs avec la sous-préfecture grayloise ou la région de Jussey. Souvent utilisée après guerre par les veuves qui allaient vendre leurs produits à Gray, elle modifia le paysage. A son aise, elle empruntait les ponts ou les rues dans les villes où elle côtoyait les voitures à cheval, les chars à bœufs et même les voitures automobiles et évidemment les piétons.

    C'est avec ce moyen de locomotion que partirent nos aïeux sur les champs de bataille de la première guerre mondiale.  Un millions quatre cents mille ne rentrèrent pas. Pour beaucoup, leur nom figurait dans les registres des conseils municipaux des communes. Aujourd'hui, leurs noms sont gravés sur les monuments. En cliquant sur la page vous distinguerez une image du Château de Quitteur avec à droite le nom de son propriétaire.

    Il reste, à Quitteur, aussi un important témoignage de l'époque du tacot: c'est la gare de retournement construite, au lieu dit la Barque ou la Maison du port. Après la deuxième guerre, le pont de Quitteur sur la Saône ayant sauté lors de la retraite allemande la locomotive devait être retournée pour repartir à Gray et les passagers qui voulaient aller à Jussey prenaient un bac manœuvré par M. Gony. Il reste quelques ruines d'un wagon sur pilotis qui servait d'abri pour le passeur puis ensuite de cabane de pêche quand le tram fut abandonné.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les rames étaient tractées par des motrices à vapeur, celle qui passe sur le pont était le modèle Pinguely 30. La ligne Gray-ville - Jussey Est déclarée d'utilité publique le 7 juillet 1900, fut ouverte le 3 Aout 1903. Elle fut arrêtée peu après la guerre et les motrices vendues. Certains trains, sur voie métrique, circulaient encore il y a une dizaine d'années en Roumanie où se trouvait un très gros dépôt de motrices abandonnées à Turda.

    Après l'affichage du jugement d'expropriation où l'on trouve le nom des habitants concernés par le tracé étaient affichées des offres d'achat ou d'indemnisation. Les plans de détail étaient dressés et les travaux pouvaient commencer. Une grande partie des emprises a été redonnée aux propriétaires des parcelles traversées. Ça et là, on voit encore des élévations de terrain qui témoignent du passé des chemins de fer vicinaux. On distingue à la sortie de Quitteur, côté Pierrejux, la levée de terre de la ligne à écartement métrique du tram en direction de Pierrejux  où des entrepôts importants  alimentaient et l'usine de la Forge en fèves et en charbon de terre qui se substitua au charbon de bois. pour la construction de nombreuses parcelles furent coupées, on voit ci-dessous un plan de détails. certains se souviennent de la vigne sur la parcelle de gauche et du jardin à l'entrée où de magnifiques fraises tentaient la gourmandise des gamins et où sur l'autre parcelle, un verger de pommes à cidre, de cerisiers et un poirier à 4 variétés tentait tous les passants qui ne se privaient pas de se servir d'un fruit ou deux. Ces petits gestes n'inquiétaient pas la propriétaire qui venait avec sa charrette faucher l'herbe pour ses lapins. Ce lieu qui s'appelait " au verger du rucher". Certains se souviennent encore de ce temps révolu. Entouré aujourd'hui d'un haut mur ce terrain est construit.

    Les réquisitions de l'emprise de la voie sur Quitteur avaient été faites par voie d'affiche. Les terrains de ces emprises furent ensuite vendus à l’exception d'un tronçon devenu voie communale qui fut nommé chemin du Tram et pour cause de doublon sur le clos de Beaujeu renommé rue Es Buot.

     

     

     

     

     

     

    A Quitteur, un trou subsista longtemps à coté de la halte. Y était logé un pont bascule pour peser les pommes de terre qui souvent partaient en direction des Vosges pour la fabrication de la fécule nécessaire aux tissages. Les wagons de transport étaient immobilisés sur une voie parallèle pour y être chargés ou déchargés de leur contenu . Démontée,  la deuxième voie  laissa place à une friche d'orties où les jeunes filles de la décennie 50 emmenaient paitre les chèvres.

    Voici une évocation de la petite histoire au moment du passage de l'époque rurale vers l'époque industrielle en attendant le temps du 4.0 le tout numérique de demain .

     

    Ainsi va le temps, petit à petit, le passé s'éteint et l'on n'entend plus dans les rues de Quitteur plusieurs  fois par jour retentir cette expression : "v'là le tram !" en réponse à ses coups de sifflet les gamins couraient alors pour le voir arriver et repartir accompagné de son panache.

     

     

     

     

     

     



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    Quitteur commune associée à Beaujeu n'existe plus

    Cliquez sur les images pour les agrandir

     

     Ce jour, le 24 mai 2020, le conseil municipal de Beaujeu, s'est réuni pour élire le maire, ses adjoints et préciser les représentants à la communauté de communes. Lors des précédents conseils municipaux, un maire délégué était élu pour représenter la commune associée: Quitteur  représentée  alors par 2 conseillers municipaux. Sous une directive de la préfète du département, la notion de commune associée n'existe plus. Il n'y a plus de maire délégué. Une partie de l'identité de Quitteur disparait et devient un hameau de l'ensemble Beaujeu, Saint-Vallier, Pierrejux et Quitteur. Bientôt, cette entité sera à son tour englobée par la communauté de communes des 4 rivières qui se dote de plus en plus de compétences. Le clos de Beaujeu, à son tour, s'estompera.

    Il reste à souhaiter bon vent aux élus, en espérant qu'ils sauront régler les problèmes qui se présenteront.

    Demain, peut-être, un autre chroniqueur  reprendra la plume pour noter les évolutions du clos de Beaujeu .

    Pour rendre un hommage à tous les conseillers municipaux qui, de mandat en mandat, gérèrent les communes du clos, voici la composition de celui de Quitteur en 1913, 4 ans avant la grande guerre, dont plusieurs ne revinrent pas.

    source Gray Jussey en tramway

     

     

    quitteur.net transition

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

               

    quitteur.net transition clap de fin

     

     

     

     

               P Grosmaire

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