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Petite reprise du site www.quitteur.net
Ce sont des internautes qui ont demandé des nouvelles du clos de Beaujeu ; éloignés de leur source, ils aimeraient recevoir des nouvelles de Quitteur et plus généralement du clos de Beaujeu.
Bientôt sur www.quitteur.net vous trouverez un rappel d'une fiction écrite en 2008 pour 2018 : ce qui aurait pu se passer si les orientations prises avaient été différentes.
Puis,dans un article suivant ce sera l'évocation des 10 dernières années.
En attendant, vous pouvez consulter les archives du site : www.quitteur.net. L'ancien site www.quitteur.net sera, pour les nostalgiques, republié.
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le Tram ou Tacot à Quitteur
Plusieurs personnes,dont celles de la diaspora, ont regretté de ne plus avoir d'informations, de nouvelles de Quitteur où ils ont vécu eux ou leurs parents ou encore y ont des amis et ont aimé ce village . Parfois ils envoient des documents dont récemment une carte postale du tram sur le pont de Quitteur reprise dans le livre qui traite de la ligne Gray- Jussey. Quitteur était une halte de cette ligne. Il nous a paru intéressant de faire un rappel de l'époque du ferroviaire à Quitteur. Les articles sauf exception ne traiteront plus l’actualité mais plus des évocations ou des faits marquants.
En étant pompeux on dirait aujourd'hui que Quitteur fut un nœud multimodal : chemin de fer, port au lieu-dit le petit port ou s’arrêtaient les bateaux et évidemment la route de Gray à Lure formaient ce carrefour des transports. Seule reste la route, aujourd'hui les péniches ont été remplacées par des bateaux de plaisance.
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L'édition de Haute Saône et de Franche-Comté publie de remarquables ouvrages sur les chemins de fer vicinaux appelés tramway,trams ou encore tacots.
Gérard Delaitre et Pascal Magnin ont regroupé de nombreux documents sur la ligne Gray - Jussey. On y trouve une page consacrée au tacot à Quitteur.
Aujourd'hui, il reste sur la commune, 2 témoignages de ce formidable développement que fut, au début de la deuxième décennie du vingtième siècle, la construction de ces chemins de fer départementaux.
Le rayonnement de ce nouveau moyen de locomotion fut l'égal de celui du TGV . Une halte encore existante aujourd'hui servait d'abri aux voyageurs qui allaient à Gray puis, par des connexions avec les chenins de fer nationaux, partaient partout en France. Cette ligne permit des échanges directs avec la sous-préfecture grayloise ou la région de Jussey. Souvent utilisée après guerre par les veuves qui allaient vendre leurs produits à Gray, elle modifia le paysage. A son aise, elle empruntait les ponts ou les rues dans les villes où elle côtoyait les voitures à cheval, les chars à bœufs et même les voitures automobiles et évidemment les piétons.
C'est avec ce moyen de locomotion que partirent nos aïeux sur les champs de bataille de la première guerre mondiale. Un millions quatre cents mille ne rentrèrent pas. Pour beaucoup, leur nom figurait dans les registres des conseils municipaux des communes. Aujourd'hui, leurs noms sont gravés sur les monuments. En cliquant sur la page vous distinguerez une image du Château de Quitteur avec à droite le nom de son propriétaire.
Il reste, à Quitteur, aussi un important témoignage de l'époque du tacot: c'est la gare de retournement construite, au lieu dit la Barque ou la Maison du port. Après la deuxième guerre, le pont de Quitteur sur la Saône ayant sauté lors de la retraite allemande la locomotive devait être retournée pour repartir à Gray et les passagers qui voulaient aller à Jussey prenaient un bac manœuvré par M. Gony. Il reste quelques ruines d'un wagon sur pilotis qui servait d'abri pour le passeur puis ensuite de cabane de pêche quand le tram fut abandonné.
Les rames étaient tractées par des motrices à vapeur, celle qui passe sur le pont était le modèle Pinguely 30. La ligne Gray-ville - Jussey Est déclarée d'utilité publique le 7 juillet 1900, fut ouverte le 3 Aout 1903. Elle fut arrêtée peu après la guerre et les motrices vendues. Certains trains, sur voie métrique, circulaient encore il y a une dizaine d'années en Roumanie où se trouvait un très gros dépôt de motrices abandonnées à Turda.
Après l'affichage du jugement d'expropriation où l'on trouve le nom des habitants concernés par le tracé étaient affichées des offres d'achat ou d'indemnisation. Les plans de détail étaient dressés et les travaux pouvaient commencer. Une grande partie des emprises a été redonnée aux propriétaires des parcelles traversées. Ça et là, on voit encore des élévations de terrain qui témoignent du passé des chemins de fer vicinaux. On distingue à la sortie de Quitteur, côté Pierrejux, la levée de terre de la ligne à écartement métrique du tram en direction de Pierrejux où des entrepôts importants alimentaient et l'usine de la Forge en fèves et en charbon de terre qui se substitua au charbon de bois. pour la construction de nombreuses parcelles furent coupées, on voit ci-dessous un plan de détails. certains se souviennent de la vigne sur la parcelle de gauche et du jardin à l'entrée où de magnifiques fraises tentaient la gourmandise des gamins et où sur l'autre parcelle, un verger de pommes à cidre, de cerisiers et un poirier à 4 variétés tentait tous les passants qui ne se privaient pas de se servir d'un fruit ou deux. Ces petits gestes n'inquiétaient pas la propriétaire qui venait avec sa charrette faucher l'herbe pour ses lapins. Ce lieu qui s'appelait " au verger du rucher". Certains se souviennent encore de ce temps révolu. Entouré aujourd'hui d'un haut mur ce terrain est construit.
Les réquisitions de l'emprise de la voie sur Quitteur avaient été faites par voie d'affiche. Les terrains de ces emprises furent ensuite vendus à l’exception d'un tronçon devenu voie communale qui fut nommé chemin du Tram et pour cause de doublon sur le clos de Beaujeu renommé rue Es Buot.
A Quitteur, un trou subsista longtemps à coté de la halte. Y était logé un pont bascule pour peser les pommes de terre qui souvent partaient en direction des Vosges pour la fabrication de la fécule nécessaire aux tissages. Les wagons de transport étaient immobilisés sur une voie parallèle pour y être chargés ou déchargés de leur contenu . Démontée, la deuxième voie laissa place à une friche d'orties où les jeunes filles de la décennie 50 emmenaient paitre les chèvres.
Voici une évocation de la petite histoire au moment du passage de l'époque rurale vers l'époque industrielle en attendant le temps du 4.0 le tout numérique de demain .
Ainsi va le temps, petit à petit, le passé s'éteint et l'on n'entend plus dans les rues de Quitteur plusieurs fois par jour retentir cette expression : "v'là le tram !" en réponse à ses coups de sifflet les gamins couraient alors pour le voir arriver et repartir accompagné de son panache.
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Quitteur commune associée à Beaujeu n'existe plus
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Ce jour, le 24 mai 2020, le conseil municipal de Beaujeu, s'est réuni pour élire le maire, ses adjoints et préciser les représentants à la communauté de communes. Lors des précédents conseils municipaux, un maire délégué était élu pour représenter la commune associée: Quitteur représentée alors par 2 conseillers municipaux. Sous une directive de la préfète du département, la notion de commune associée n'existe plus. Il n'y a plus de maire délégué. Une partie de l'identité de Quitteur disparait et devient un hameau de l'ensemble Beaujeu, Saint-Vallier, Pierrejux et Quitteur. Bientôt, cette entité sera à son tour englobée par la communauté de communes des 4 rivières qui se dote de plus en plus de compétences. Le clos de Beaujeu, à son tour, s'estompera.
Il reste à souhaiter bon vent aux élus, en espérant qu'ils sauront régler les problèmes qui se présenteront.
Demain, peut-être, un autre chroniqueur reprendra la plume pour noter les évolutions du clos de Beaujeu .
Pour rendre un hommage à tous les conseillers municipaux qui, de mandat en mandat, gérèrent les communes du clos, voici la composition de celui de Quitteur en 1913, 4 ans avant la grande guerre, dont plusieurs ne revinrent pas.
source Gray Jussey en tramway
P Grosmaire
clap de fin
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Pandémie et printemps
les ajouts sont en gros caractères rouge
Plusieurs fois, le village fut durement touché par une grande épidémie. Un lieu-dit témoigne encore de ces misères:" la Maladière ". Elle était située dans une combe à l'est du village. Il y avait encore en cet endroit, il y 70 ans, une ruine en pierre et des monticules qui témoignaient de l’existence de baraques où se réfugiaient les malades; peu en sortaient. Il leur était interdit de passer les limites de leur camp. De même était faite l'interdiction d'y entrer pour ceux qui n'étaient pas malades. Ils ne po uvaient que leur apporter des vivres sans les toucher; un puits y fournissait de l'eau. Ce site a dû servir plusieurs fois au rythme des épidémies. Ce terrain , sorte de combe est en nature de sable sur son versant ouest; Il était facile d'y enterrer les morts, charge aux pestiférés de faire cette pénible corvée. Il était interdit d'entrer et d'en sortir sauf après constat de rémission totale.
Plusieurs épidémies ont dévasté Quitteur qui fut un des 40 villages de Haute Saône à passer par zéro habitant. Certains se sont sauvés pour aller jusqu’à Rome . EN 1644, Quitteur fut mème déclaré communauté abandonnée. Quand le village se repeupla, ceux qui rentrèrent "les revenants" durent en découdre avec ceux qui avaient accaparé leurs terres en friche ou buissons..un arpentement mit fin aux querelles ( ref Bertin et Gaillet )
Recensement:
Peu de temps après en 1657, après la guerre de 30 ans, fut fait un dénombrement nominatif des habitants du bailliage de Gray . Claude FRançois notaire à Beaujeu fut chargé de l'opération. S'étaient installés ou réinstallés à Quitteure (sic) 4 ménages pour 20 personnes :
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Sur le socle de la croix, dans la cour de l'ex école il y a cette inscription" EN L'A (an) 1557 LE 3 DE MAY LES HBTS (habitants) ONT FAIT FAIRE CESTE ⴕ " sans précision de la raison. Cette année là, l'hiver fut glacial , la peste arrivait du sud de la France. Les colporteurs avaient sans doute apporté la nouvelle.
le cognassier au coin du jardin, la
cabane a été démolie
Il n'est pas impossible que cette croix (ⴕ ) ait été construite en forme de rogation pour demander à Dieu de les épargner du terrible fléau " la peste noire". Sur le même monument, la croix à section carrée porte, elle, la date de 1836. Cette croix a été placée quand l'ancienne croix à section ronde été cassée. Ce monument a été installé dans la cour de l'ex mairie, il était avant à la place de l'actuelle pompe à eau sur la place centrale. Il fallait , là, édifier un lavoir-abreuvoir à chaine et godets.
La date de 1836 évoque peut être aussi une rogation ou une action de grâce Quitteur aurait été épargné par le choléra. C'est à cette époque qu'on prit conscience des vertus du cognassier, le coing ou pomme d'or réputé pour ses propriétés antidiarrhéiques et souvent associé à l'eupatoire des marais ou chanvre des marais, eupatorium cannabinum ainsi que l'eupatoire aigremoine furent aussi des remèdes au choléra. il y a 50 ans on comptait encore une dizaine de cognassiers dans le village chacun en voulait un dans un coin du jardin souvent à coté de la cabane d'aisance !
Au cours des deux derniers millénaires il y eut une dizaine d'épidémies très graves : lèpre, peste, choléra, grippe asiatique, de Hong Kong et maintenant le covid 19. Cette dernière crise sanitaire a commencé en janvier 2020 et s'est installée en même temps qu'un épisode de temps sec qui inquiète les agriculteurs mais qui aide à endurer le confinement pour ceux qui vivent à la campagne. C'est une épreuve très dure pour ceux qui sont confinés en ville.
Il reste à trouver les remèdes pour ce terrible fléau qui inspire une crainte égale à celle que vécurent nos ancêtres et dont il reste des témoignages sur ce monument qui est un des plus anciens datés de Franche-Comté.
et pour déconfiner l'esprit voici quelques images de printemps
La nature dans ses cycles toujours renouvelés reste indifférente à ces crises. C'est malgré tout le printemps. Le pommier éclate ses fleurs roses, les abeilles y butinent afin de faire leurs réserves pour l'expansion de l'espèce. Une reine va bientôt naitre et les essaims vagabonder.Ci-dessous, la reine vient de naitre, à droite, elle se sauve devant l'objectif, au centre ruche en paille à l'ancienne, en dessous essaim, le pommier est visité et beau cadre plein de couvain.
8 Mai 2020
Conformément aux consignes de sécurité la cérémonie s'est déroulée sobrement avec 10 personnes. Les pompiers étaient représentés ainsi que les anciens combattants . Madame le Maire présidait la cérémonie et la marseillaise se fit entendre.
et pour sortir du confinement:
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Élections et verbatim
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Avec le printemps, voici revenues les élections municipales. C'est probablement l'évènement le plus important dans la vie citoyenne locale. Pour le clos de Beaujeu, après un mandat charnière, il s'agit de préparer l'avenir en tenant compte des évolutions du monde.
Mot d'ordre travail !
Pour mémoire : Élections 2014
Ce fut la dernière fois que le bureau de Quitteur fonctionna bien qu'avec la liste de tous les candidats du Clos. On remarque le score des extrêmes en bleu le plus haut en rouge M. Para , ceci témoignait sans doute déja d'un malaise. Rien a changé sur la vingtaine de réalisations du conseil sortant il n'y en a que deux qui concernent Quitteur : le changement des ampoules de l'éclairage public et l'installation de deux bornes à incendie.
Résultats 15/03/2020
source : France Bleu
Toute la liste est élue . M. Berthet a obtenu 341 voix
Beaucoup de sortants,11 sur 15, ne se sont pas présentés à nouveau. C'est un fort taux de renouvellement. C'est compréhensible pour des conseillers municipaux qui siègent sans trop participer aux décisions. L'exécutif décide de presque tout , l'expression est souvent rare parfois rabrouée. De plus la formation est inexistante, ou presque, et peu sont ceux qui comprennent le fonctionnement de la comptabilité publique: budget de fonctionnement, d'investissement, tableaux complémentaires, compte administratif ...C'est fastidieux.
Les conseillers siègent bénévolement et ont grand mérite à valider les propositions de l’exécutif : Maire et Adjoints. Certains se lassent des conseils qui trainent en longueur . Dans tous les cas ils méritent des remerciements.
Spanc . Amortir les conséquences.
En même temps il faut assumer les erreurs du passé comme cette bombe à retardement que fut le choix du SPANC ( Service Public de l'Assainissement Non Collectif), acronyme pompeux pour un couteux service de contrôle aujourd'hui de la compétence de la CC4R. La somme des coûts des installations individuelles sera supérieure à ce qu'aurait été la transformation des réseaux unitaires en réseaux séparatifs. Certaines communautés de communes l'ont bien compris et se sont orientées vers le séparatif complet. Le choix qui fut fait après 2 ans d'études très couteuses fut celui de la facilité. Avant que ne soient équipées toutes les maisons, les exutoires continueront encore longtemps à déverser leurs eaux nauséabondes. En attendant ne faudrait-il pas étudier la création d'un réseau séparatif général et pas seulement à Quitteur. En effet, malheureusement, certaines installations modernes du SPANC posent déja des problèmes surtout celles qui ont un système d'épandage qui se bouche. D'autre part, certaines maisons le long des rues, n'ont pas la place d’implanter des systèmes individuels. A l'époque l'assainissement était de la compétence de la commune, la position du maire y fut déterminante. L'assistance de la com.com des quatre rivières serait utile pour l'animation de regroupement par grappes comme cela existe par centaines aux Pays Bas.
Dans le chapitre des remarques et des possibilités de progrès, on peut aussi classer dans le même ordre l'architecture du nouvel ensemble poste mairie.
Revoir la signalétique semble ici nécessaire pour redonner à la mairie sa place.
Des travaux douteux,engagés à l’époque furent faits pour conduire les eaux de la Raye du bief à la Saône. Ils semblent inefficaces au point qu'il a fallu faire un barrage sur le fossé des eaux blanches ce qui a conduit à un relèvement du niveau en amont ! Le budget eut été mieux employé à nettoyer le cavalier du canal encombré par des embâcles de dépôts, de débris, d'arbres couchés et d'amas divers. Les eaux de la prairie de Quitteur stagnent tel un lac intérieur.
L'abandon de la voirie forestière sur quelques 600 ha de la forêt privée empêche l'exploitation normale. C'est pourtant bien la mission de la représentation communale de gérer les accessibilités communes. 1282 parcelles sont inscrites dans près de 300 comptes de propriété qui regroupent plusieurs centaines de propriétaires indivis. Certains n'existent plus . Des parcelles abandonnées sont sans maitres ; nombreuses sont les communes qui les incorporent à leur patrimoine après une procédure ad hoc et qui les revendent . Au moins sont-elles gérées et ne produisent plus de gaz à effet de serre par pourriture.
Il importe pour le futur de s'engager sur les thèmes actuels. Si la plupart des élus sont assidus aux conseils et font bien leur travail, les choix des engagements sont cependant déterminants pour l'avenir. Les obligations de réduire drastiquement l'utilisation des énergies fossiles impliqueront des choix hardis : pour Beaujeu, par exemple, l'exploitation de la ressource forestière abondante et locale, l’installation de panneaux solaires, des économies dans les bâtiments sont autant de voies à développer.
Dans ce domaine, évidemment, se posera la question de la desserte forestière. la forêt devient le domaine des sangliers et des cervidés. Trop nombreux ils font des dégâts aux cultures et abroutissent les plants forestiers.
Ce fut une erreur de planter en rangs serrés, une seule espèce aux bois Perrin. Souhaitons que les plants installés aujourd'hui dans cette zone n'aiguiseront pas l'appétit des cervidés et des chevreuils.
La commune vient de faire de couteux achats de taillis au lieu dit gros prés sur les essarins. Elle est presque ainsi dans l'obligation d'acheter tout ce qui se trouve entre cet achat et les bois Perrin. Il faudra mettre tout cela en valeur : créer des chemins aménagés et planter . Obligatoirement cela pèsera sur les finances de la commune ; des arbitrages seront à faire soit en augmentant les impôts soit en réduisant les projets.
Du bon:
Les allées du cimetière ont été goudronnées. la fibre arrive, un kiosque de service numérique serait aussi le bienvenu .
Bonne initiative aussi le projet , avec la com com des quatre rivières, de micro crèche à Beaujeu.
la fibre est dessous.
Quelques soient les élus, nous leur souhaitons une bonne réussite pour l'avenir du Clos.